16 Décembre 2018
Inégalités, urgence écologique, remise en cause de la démocratie. Il y a urgence à agir.
Parce que je considère que seules les démarches de rassemblement, dans un processus démocratique, refusant la violence sont à même de créer les conditions pour renouveler notre pacte social, notre modèle démocratique et environnemental, j'adhère au mouvement politique PLACE PUBLIQUE et à sa démarche.
Mieux qu'un long discours, je partage avec vous le message de #PlacePublique et m'associe à l'appel au rassemblement de ce mouvement :
"Pour sortir de l’impasse, nous appelons les forces politiques, sociales et citoyennes qui partagent les idéaux d’une République sociale, démocratique et écologique à se réunir pour débattre et proposer ensemble des solutions rapides et durables, autour de cinq urgences :
Refonder un nouveau pacte fiscal, qui soit à la fois social et écologique.
La justice fiscale est la pierre angulaire de notre projet de société. Il n’y a aucune raison pour que les Français ayant besoin de leur voiture pour aller travailler soient taxés quand ceux prenant l’avion pour partir en week-end ne le sont pas : nous proposons une taxation du kérosène immédiate sur les vols intérieurs. Il n’y a surtout aucune raison pour que la trajectoire carbone repose uniquement sur les consommateurs : nous entendons mettre d’abord à contribution les grandes entreprises polluantes. Dans le prolongement, des états généraux de la fiscalité doivent être lancés.
Proclamer l’état d’urgence sociale.
L’explosion des inégalités et la stagnation des bas salaires fracturent notre république. Une Conférence salariale doit être convoquée immédiatement, pour obtenir une revalorisation immédiate des bas salaires. Chaque branche professionnelle sera tenue de revaloriser ses minima salariaux et d’associer les salariés plus largement aux conseils d’administration, de sorte qu’ils veillent à un meilleur partage des profits.
Retrouver une politique d’aménagement du territoire.
40 années de désengagement des services publics de proximité ont produit un espace national fracturé. Nous proposons de proclamer un gel sur la fermeture des écoles, maternités, trésoreries, hôpitaux, services d’urgence et administratifs dans les territoires. Il faut définir et développer un droit minimal d’accès aux services publics et remailler le territoire en offre de transports publics.
Sortir de la pétro-impasse.
Transformer une société dépendante des énergies fossiles ne se fera pas du jour au lendemain. Cela implique de construire une vision globale et de mettre en œuvre des changements structurels sans être soumis au court-termisme du calendrier électoral. Il est temps de créer des devoirs aux acteurs économiques de la mondialisation et de renforcer nos pouvoirs judiciaires pour lutter à armes égales contre le capitalisme dérégulé et l’évasion fiscale.
Refonder la démocratie.
Emmanuel Macron a poussé la logique verticale de nos institutions jusqu’au point de rupture. Il est probablement le dernier Président de la Vème République. L’une des revendications les plus fortes entendues sur les barrages est la participation citoyenne au gouvernement de la cité. Notre Constitution ne le prévoit pas, elle est pourtant nécessaire à la survie de la démocratie. Il est anormal que le président de la République, l’un des principaux responsables de cette crise, soit seul en capacité de prendre de grandes initiatives. Il faut engager, sur les modèles irlandais et islandais, un processus constituant participatif permettant seul de refonder nos institutions."