1 Décembre 2016
Ce soir le Président de la République a pris une décision lucide, courageuse et digne.
Bien qu’historique, ce moment doit aussi être vu comme l’aboutissement de trop nombreux renoncements aux engagements de 2012.
Une page se tourne donc à Gauche, une nouvelle reste à écrire. Ainsi François Hollande a ouvert ce soir la possibilité à la Gauche de regarder vers l'avenir.
Cet avenir ce sont les primaires de la Gauche à venir en janvier prochain.
Alors que les candidatures hors primaires se multiplient en autant d’aventures individuelles que narcissiques, facteurs de divisions et porteuses de tragiques risques d’élimination, les candidats de la gauche du PS doivent faire preuve de responsabilité. Ils doivent être à la hauteur de l’enjeu qui a été redéfini ce soir. Comme je l’écrivais il y a trois mois, ils ont le devoir de travailler aux convergences de fond et de candidature.
Le peuple de Gauche ne comprendrait pas que la division persiste alors que les projets de Marie-Noëlle Lienemann, de Benoit Hamon, de Gérard Filoche et d’Arnaud Montebourg portent tant en commun pour la protection des plus faibles, pour plus de justice économique, pour plus de progrès social, pour plus de protection des Français.
À l’heure où la droite a le mérite de la clarté dans son projet de destruction sociale (privatisation de la « Sécu », destruction du Service Public, reculs des droits individuels, des femmes notamment), la Gauche a le devoir de travailler à rendre concrète une alternative porteuse d’espoir pour les Français.
Nous pouvons y arriver et je prendrai ma part à ce défi de rassemblement, gage de succès des primaires de la Gauche. J’appelle donc toutes les bonnes volontés, dans et hors les partis politiques de nos familles de la Gauche et de l’Écologie, à se saisir du mouvement des primaires, à le promouvoir, à y participer, à tenir de bureaux de vote, bref à ne pas subir. Je le redis :
Rassemblé, le camp du progrès social peut gagner. Voilà notre devoir, voilà la responsabilité de nos chefs.