Un budget 2025 de regression

Le vote du budget c’est l’occasion après le débat d’orientation budgétaire de prendre position en assemblée sur la direction que prend la collectivité au travers de ses engagements budgétaires.

Mais, nous l’avons souligné lors du précédent conseil municipal, vous-même ne connaissez pas la direction vers laquelle vous voulez emmener la commune.

Alors vous fournissez la maquette (M57) budgétaire sans note particulière, sans commentaires qui pourraient venir répondre aux questions posées lors du débat d’orientation budgétaire où nous avions pointé l’indigence du rapport fourni et demandé des éclaircissements.

Revenons-en au fond du sujet, le budget. Nous serons plus bref que lors du débat d’orientation budgétaire, nous y avons dit l’essentiel. Il convient toutefois de dire ici et maintenant notre lassitude et notre consternation face à votre méthode, face à votre budget de régression, en marche arrière.

Je dis un budget de régression comme nous pourrions parler de vos renoncements concernant votre équipe, de votre échec concernant votre mandat. Nous approchons du terme de celui-ci et cela se confirme année après année, jusqu’ici votre passage à la tête de la Ville n’a pas produit grand-chose.

Une seule proposition de réalisation concrète, l’école Verne-Mabily dont les travaux verront peut-être un début de commencement en 2026. Une école en un mandat, c’est tout de même très peu pour la 2^e ville du Var et il faut rappeler que ce projet date du mandat de votre prédécesseur.

Parlons un peu du centre ancien. Le NPNRU semble venir mais qu’en est-il précisément des acquisitions proposées en centre-ville, où est la direction ? A quoi vont-elles servir ces acquisitions ? Bref quel est le sens de votre projet ?

Parlons alors des ateliers mécaniques. Qu’est-ce qui a changé ? Quel est le projet ?

Pas de calendrier, pas de financement et pas de porteur. Nous n’avons à ce jour toujours aucun de ces trois éléments pour la friche des ateliers mécaniques. Parlons de la piscine alors. Rien n’a avancé depuis l’année dernière. Arrêtons de parler des renoncements, des échecs et des mensonges, vous ne savez produire que cela.

Voilà 5 ans que vous présidez aux destinées de la Ville et aucun projet structurant ne voit le jour. Je reprends les questions que je posais ici même il y a un an :  la traversée du port, qu'en est-il ? La corniche qu'en est-il ? Le projet de Maison de santé en centre-ville, qu'en est-il ? Votre bilan qu'en est-il ? Ce n’est toujours pas possible car rien n’a avancé.

Êtes-vous êtes en situation d’échec ? Nous n’en sommes même plus là. Pour échouer il faut avoir au moins tenté d’agir et ce n’est pas le cas. L’année dernière je pointais vos fautes mais au bout de cinq ans l’obstination dans la faute, l’absence de remise en cause et l’accumulation de vos constats d’échecs ne laissent même plus penser à la faute. C’est pire que cela. A ce stade, c’est du sabotage !

L’erreur est humaine mais quand une erreur se répète, c’est une faute. La faute quand elle se répète révèle une intention délibérée de nuire et nous pouvons maintenant le constater, votre politique au bout de cinq ans a été nuisible à la ville. C’est du sabotage.

Votre jugement approche, le jugement des seynois qui iront aux urnes l’année prochaine. Ce jugement populaire sera impitoyable et incontestable.

Votre équipe et vous-même êtes coupables d’avoir trop promis, de ne pas avoir agi, d’avoir saboté les projets engagés. Et nous avons le résultat aujourd’hui : rien n’est advenu hormis vos peintures murales.

Cette trahison de la confiance des seynois au bout de cinq ans, nous oblige. Elle nous oblige à l’alternative pour sortir La Seyne du marasme dans lequel vous l’avez plongé par votre absence de travail, de bienveillance et d’humilité.

Alors vous crierez à l’injustice quand vous répondrez. Vos services ont dû vous préparer une note pour répondre aux questions des élus et, comme toujours, votre réponse tombera à coté car vous n’avez que faire de nos demandes, comme vous n’avez que faire des questions budgétaires comme vous n’avez que faire de La Seyne. C’est la triste vérité et cela nous oblige à prendre nos responsabilités et à répondre à notre devoir.

Par votre trahison du pacte passé avec les seynois vous nous obligez au devoir, à construire l’alternative pour La Seyne. C’est ce que nous avons commencé à entreprendre, ce que nous faisons aujourd’hui et que nous allons continuer à faire dans les mois à venir.